Un monde dans un jardin

Depuis mon premier jour à Paris, je suis enchantée par mon quartier. J’habite dans le 5ème, le quartier latin, à cinq minutes à pied de Notre Dame et au coin de la rue du Jardin du Luxembourg. Je me considère comme étant très chanceuse d’habiter dans ce bel endroit, particulièrement parce que la plus grande partie de mon trajet jusqu’à Reid Hall se déroule dans le jardin, et c’est là où je vais pour mieux comprendre les Parisiens.

Le Jardin du Luxembourg est comme une exposition des différents types de Parisiens (et aussi des touristes, mais ils ne m’intéressent pas). Quand je passe le portail, je vois les joggeurs, certains courent seuls et d’autres avec leurs amis. Personne ne porte la marque Lululemon, un vrai signe que je ne suis plus aux États-Unis. Alors que je marche à côté du Palais du Luxembourg, je regarde les gardes républicains de l’autre côté de la clôture. Quand il pleut (presque toujours), ils ont des guérites en verre où ils se tiennent debout en regardant les piétons. Après que je passe devant le bassin, je monte un petit escalier et j’arrive à une terrasse pleine d’arbres et de chaises. J’observe d’un côté des couples, jeunes et vieux, qui n’ont pas peur de s’embrasser en public, et de l’autre côté, des personnes qui pratiquent le Tai Chi avec concentration et fluidité. Je passe devant un court de tennis et je vois des groupes d’étudiants qui rient et puis des petits enfants qui courent sur l’herbe. Quand je m’approche de la sortie, j’observe aussi un échantillon de femmes parisiennes qui portent des manteaux chics et qui inspirent mes choix de mode.

Il y a un vrai mélange de personnes à Paris, et j’assimile ce petit monde, chaque matin, dans le Jardin du Luxembourg. Quand je le quitte, je suis encore plus impatiente de mieux connaître cette ville et ses habitants.