Il se posa devant la majestueuse cathédrale, parfaitement cadré. Intrépide, il se contenta d’assumer une position dormante, même face à un prédateur brutal et à l’appareil qui rendit sa race la plus puissante du monde. Tandis que d’autres incarnaient le chaos, lui, il fit ce qu’il connut le mieux – il alla à contre-courant. Il se prélassa dans son incongruité. Il avait en lui une asymétrie innée ; une distinction qui forme son être et qui est plus qu’une simple apparence. Son étrangeté physique l’a pourvu d’un intérieur féroce, exceptionnel. C’est la dissemblance entre le pigeon aux plumes blanches et son peuple qui crée sa force interne.
Jack Gaugin-Rosenthal